On parle de psychotraumatisme lorsqu’une personne a été confrontée à un événement tel que la mort, une menace de mort, une blessure grave ou des violences sexuelles, de l’une ou plusieurs des manières suivantes : en tant que victime directe, témoin, membre de la famille ou proche d’une victime, ou encore comme professionnel exposé à des scènes traumatiques.
Le psychotraumatisme reste encore trop méconnu en France, et ses impacts sur la vie des victimes sont multiples. Il est essentiel de mieux comprendre ce sujet pour appréhender ses enjeux, sortir de la culpabilité et de la honte, et avancer sur le chemin de la reconstruction.
Lors d’un événement traumatique, un ensemble de mécanismes de sauvegarde exceptionnels se met en place. Ces mécanismes s’apparentent à une disjonction du circuit émotionnel causée par un stress extrême. Ils sont à l’origine d’une mémoire traumatique, de troubles dissociatifs et d’une anesthésie psychique et physique.
Les symptômes s’apparentent à des conduites d’évitement (addictions, troubles du comportement alimentaire, TOC), des troubles émotionnels dissociatifs, une amnésie, une hyperréactivité neurovégétative (irritabilité, hypervigilance, troubles cognitifs, troubles du sommeil) et une grande souffrance.
Pendant et après un événement traumatique, la personne peut passer par trois phases.
Lors d’un événement traumatique, la personne se trouve en état de sidération. Elle est alors incapable de produire une réponse émotionnelle ou de contrôler le stress qui la submerge.
Cet état de sidération entraîne un ensemble de mécanismes psychologiques et neurobiologiques de sauvegarde exceptionnels.
Pour protéger le système cardiovasculaire et nerveux d’une sécrétion excessive de cortisol et d’adrénaline, le cerveau “disjoncte”. Cette disjonction s’opère grâce à la libération de substances comparables à des « drogues dures » par le cerveau (un cocktail de morphine et de kétamine).
Ainsi, l’amygdale, structure cérébrale responsable des réponses émotionnelles, est mise en pause, ce qui permet au stress de s’interrompre.
La personne entre alors dans un état de dissociation, se traduisant par une anesthésie physique et émotionnelle. Elle ne ressent ni stress ni douleur, ce qui lui donne l’impression d’être spectatrice de ce qu’elle vit.
Cette anesthésie empêche toute réaction : crier, se débattre ou fuir devient impossible. Cet état de dissociation peut perdurer tant que la personne reste en contact avec son agresseur.
Dans le cadre de violences intrafamiliales, cet état peut se prolonger sur des années.
Lorsque le cerveau disjoncte, le circuit de la mémoire est interrompu. Cela entraîne la formation d’une mémoire traumatique, qui reste non intégrée par le cerveau. Cette mémoire traumatique fait revivre, de manière identique, les moments les plus douloureux et atroces.
La mémoire traumatique fonctionne comme un terrain miné, se déclenchant à la moindre association avec l’événement : un bruit, une odeur, un lien ou tout autre élément rappelant les violences. Face à cela, la personne cherche à tout prix à éviter ces déclencheurs, ce qui la pousse à se dissocier ou à s’anesthésier pour ne pas revivre ces états douloureux.
Ce mécanisme peut engendrer un risque élevé de tomber dans des addictions (nourriture, alcool, drogues, sexe, etc.) afin de maintenir cet état de dissociation.
Pour sortir de la mémoire traumatique, il est nécessaire que le cerveau intègre ce souvenir. Cela passe par un transfert de la mémoire traumatique vers la mémoire autobiographique, permettant ainsi une véritable reconstruction.
Lorsqu’une personne n’est plus exposée à son agresseur, elle sort de l’état de dissociation. À ce moment-là, elle revit les scènes de violence, ce qui peut provoquer des attaques de panique et des crises d’angoisse. Elle réentend les paroles de l’agresseur, comme si elle était hantée par sa mémoire et envahie par sa violence. Elle se sent alors fragile, incapable de se protéger, et peut être poussée, malgré elle, à retourner vers celui qui l’a blessée.
En renouant le contact avec l’agresseur, la victime replonge dans un état de dissociation. Cela lui donne l’illusion d’aller mieux, car elle est coupée de ses ressentis et de ses émotions. Cependant, ce processus la retraumatise.
Pour briser ces cycles de violence et rompre les liens toxiques, il est essentiel de se faire accompagner par des professionnels compétents.
Les traumatismes peuvent entraîner de nombreux symptômes, tels que des flashbacks, un sentiment de danger permanent, une insécurité constante, une perte de confiance en soi et en l’autre, et une sensation d’être étranger au monde (déréalisation, dépersonnalisation, isolement). Ils peuvent également provoquer des troubles anxieux généralisés (angoisses, attaques de panique, phobies), une hyperréactivité neurovégétative (irritabilité, hypervigilance, troubles du sommeil, cauchemars), ainsi que des troubles cognitifs (difficultés de concentration, troubles de l’attention, baisse des performances, absences).
S’y ajoutent souvent des conduites addictives, une dépendance paradoxale à l’agresseur, et des troubles du comportement alimentaire.
Face à ces souffrances, la victime peut rapidement se sentir seule, incomprise, voire abandonnée. Le poids de la honte, de la culpabilité et du silence agit comme un verrou, l’empêchant de demander de l’aide ou de se tourner vers des professionnels de santé compétents.
Le corps conserve en mémoire les moindres gestes, sons, sensations, odeurs, images et goûts associés à l’événement traumatique. Lorsqu’une situation évoque cet événement, la mémoire traumatique s’active, entraînant une réaction corporelle intense où la personne revit la scène comme si elle se reproduisait. Les parties du corps ayant été touchées se mettent en alerte. Par exemple, une personne ayant été étranglée peut ressentir une oppression et avoir la gorge nouée.
La réminiscence traumatique (flashbacks, cauchemars, sensations corporelles) est souvent si violente qu’elle peut déclencher des crises de panique, une tachycardie ou des sueurs.
Dans le cas d’une amnésie traumatique, le corps “parle” à travers des symptômes physiques, comme des infections urinaires récurrentes chez une personne ayant subi un viol. Le système de la douleur se dérègle : le corps active des mécanismes de protection, mais sans que la personne ne fasse consciemment le lien avec le traumatisme. Cela peut se manifester par des muscles rigides, des douleurs inexpliquées et persistantes, comme l’algodystrophie, ou encore le développement de maladies chroniques telles que la fibromyalgie.
Cet outil thérapeutique permet de rapidement faire passer le souvenir de la mémoire traumatique à la mémoire autobiographique, de réguler l’ensemble des systèmes (ex : nerveux, cardiovasculaire, ect.), de reprogrammer les mémoires cellulaires pour se reconstruire personnellement et professionnellement.
En kinésiologie, nous travaillons un objectif par consultation et chaque équilibration énergétique agit communément sur la structure physique, psychologique et neurobiochimique.
La kinésiologie TFH est une thérapie brève qui propose un changement rapide, durable et une libération en profondeur. L’objectif est de revenir à un état d’équilibre pour ensuite se reconstruire en se sentant plus en paix, légère, positive, joyeuse et énergique pour engager sa vie.
Cette pratique permet de :
abaisser le niveau de stress, d’anxiété et d’angoisses en régulant le système nerveux autonome.
Cet outil thérapeutique permet de rapidement faire passer le souvenir de la mémoire traumatique à la mémoire autobiographique, de réguler l’ensemble des systèmes (ex : nerveux, cardiovasculaire, ect.), de reprogrammer les mémoires cellulaires pour se reconstruire personnellement et professionnellement.
En kinésiologie, nous travaillons un objectif par consultation et chaque équilibration énergétique agit communément sur la structure physique, psychologique et neurobiochimique.
La kinésiologie TFH est une thérapie brève qui propose un changement rapide, durable et une libération en profondeur. L’objectif est de revenir à un état d’équilibre pour ensuite se reconstruire en se sentant plus en paix, légère, positive, joyeuse et énergique pour engager sa vie.
Cette pratique permet de :